
Soirée de fête hier soir, puisqu'avait lieu le Stargazers' Ball à Green College. J'avais le choix : soit j'y allais, soit j'étais enfermé dans ma chambre ou hors du college entre 8 : 00 p.m. et 3 : 00 a.m. Après beaucoup d'hésitations, j'ai finalement décidé d'y aller : après tout, ça serait peut-être la dernière soirée étudiante de ma vie.
Quand je dis bal, vous pensez peut-être chandelier, valses et dîner avec des couverts en argent. En réalité, il s'agissait plutôt d'une soirée étudiante avec un peu plus de tenue toutefois que ce que j'ai pu connaître par le passé : une sorte juste milieu réussi entre un gala et une soirée de prestige.
"Bond. James Bond".
Même l'engin bizarre dans le jardin a respecté le dress code.

La soirée comportait plusieurs animations : un cracheur de feu/jongleur adroit, une diseuse de bonne aventure, quelques élèves jouant de la musique, un tribute band de Bob Marley, et mes deux préférés, une grande roue et une fontaine de chocolat.

La grande roue. Deux degrés de rotation. Les gens dedans hurlaient, c'était comme un appel irrésistible...
Si la soirée n'était pas donnée, l'avantage était que toutes les consommations étaient gratuites. Les organisateurs avaient fait appel à des adresses que je connais bien (et vous aussi lecteurs fidèles) : au début circulaient des plateaux à sushi d'Edamame, puis s'est ouvert un stand de cuisine chinoise venue du Wok & Roll. Ailleurs, on distribuait des glaces de chez G&D's ou des beignets Krispy Kreme. Une initiative particulièrement sympathique a été d'ouvrir les portes au van d'Ali, le fournisseur officiel de kebab du college.
Que feriez vous pour un donut de plus ?
Le gros risque dans ce genre de soirée un peu longue (7 heures) c'est la lassitude. Heureusement, j'ai pu y échapper tout en réalisant presque l'un de mes dix plus grands rêves. En effet, dans le cadre du bal, un certain nombre de films en rapport avec les étoiles étaient diffusés dans le lecture theatre du college. M'y rendant par hasard au bon moment, j'ai pu assister à la quasi totalité d'un film tout seul dans la salle ! De temps à autres, quelques personnes arrivaient, mais repartaient assez vite, ne voulant pas prendre le film en cours ou voulant profiter de la soirée.
Au fait, le film que j'ai vu, c'était Spaceballs (1987), de Mel Brooks. Un film qui m'a confirmé dans l'idée qu'à l'époque existait un art de la parodie vraiment drôle qui s'est perdu depuis.

Après ces 90 minutes de pause (et de rire) j'ai pu remonter à la surface et finir tranquillement la nuit, me baladant d'espace calme en dancefloor. Au final, j'ai passé une soirée vraiment réussie, et qui en plus m'a confirmé dans l'idée que je dois trouver un travail qui rapporte assez pour pouvoir m'offrir ma salle de cinéma personnelle et y regarder plein de films tout seul.
5 commentaires:
Si je ne m'abuse, j'avais vu en partie Spaceballs chez mon correpondant en allemand en 4ème... Si je ne m'abuse, l'espèce de Dark Vador qu'on voit sur l'affiche a des petits problèmes de casque tout le film non ?
En tout cas, tu était très smart.
En effet, Dark Helmet a entre autres du mal à respirer avec son masque, donc le retire régulièrement, nous permettant au passage d'entendre sa voix aigüe.
Ouais mais le mieux c'est quand il est en tenue d'explorateur colonialiste, avec le casque assorti. Cela dit j'ai quand même préféré "Robin Hood : Men in tights" à "Spaceballs".
Serai-je par contre le seul à remarquer que tu n'as plus ton look d'Olric look-alike d'il y a quelques posts ?
Ah, et ta trombine sur la photo avec le donut vend du rêve.
Faut que je regarde plus de nanars moi, je suis complètement à la ramasse...
Et sinon la fontaine de chocolat, on pouvait se baigner dedans, ou au moins y mettre sa tête ? Au moins prendre un verre et se servir à la source? Ou planter une banane au bout d'une brochette pour la tremper dans l'onctueux liquide?
Et je comprends toujours pas comment tu fais pour être entouré d'une dizaine de filles (et seulement de filles) sur la moitié de tes photos. C'est le hasard ? Ou est-ce que tu demandes au filles "Excusez-moi, vous pourriez vous rapprocher, vous mettre en minijupe et vous coller à moi de manière langoureuse?" ?
Et comme j'ai pas vraiment eu le temps de m'habituer au look d'olric-alike, ça m'a pas choqué du tout qu'il ait disparu. Soulagé serait peut-être le mot...
Attention, SpaceBalls n'est pas un nanar, c'est un bon film parodique. Les gags font rire parce qu'ils font mouche, pas parce qu'ils sont affligeants. Et ça change un peu...
Pour la fontaine de chocolat, pas le droit d'y toucher directement pour des raisons évidentes d'hygiène. Mais tout le reste était permis, y compris d'y tremper un donut !
Pour les photos, je ne sais pas. Mais c'est jamais prémédité, en tout cas.
Pour l'Olrik-alike, il est comme son modèle : il a disparu pour mieux réapparaitre quand nous nous y attendrons le moins...
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