Vu que je l'ai déjà clamé sur à peu près tous les canaux de communication possibles et imaginables, je pense que vous êtes déjà presque tous au courant. Ceci dit, pour mes rares lecteurs sans Facebook ni télépathie, j'annonce que j'ai validé mon année à Oxford. Ce que j'ajouterai, c'est que cette joie a été augmentée par le fait que tous mes camarades ont également réussi. En y réfléchissant bien, des premiers cours optionnels aux dernières minutes, en passant par les révisions communes d'examen qui ont abouti à la production d'un pdf de 600 pages, il s'est agi d'un effort collectif. Je voudrai donc rendre hommage à ces 32 individus formidables, qui ne me lisent pas mais qui m'ont tiré vers le haut, scolairement et humainement, toute l'année. Merci, les amis.
Pour moi, c'est plus parlant qu'une image avec des zèbres. Mais bon, je ne suis pas communiquant pour le restaurant d'une grande école...
Après avoir rendu mon mémoire il y a environ deux semaines, je me suis rendu au dîner des anciens élèves du master. Cette année le dîner était spécial, puisque l'on y célébrait le départ à la retraite de l'homme qui a créé et chapeauté le master depuis une quinzaine d'années, et de son épouse. A cette occasion ont fusé divers hommages et anecdotes, ainsi qu'une chanson hallucinante sur l'air de Let it be. Ah, et comme c'était le 6 septembre, 200 personnes m'ont souhaité bon anniversaire.

Le gâteau. Un peu frugal...
... mais par contre, les bougies valaient le détour.

Bunny boy.
Le lendemain, Oxford me réservait encore des surprises alors même que j'allais la quitter. En effet, dans la nuit, sur le trajet entre Green College et le centre ville avait poussé une fête foraine.

Une maison hantée. Le gros squelette au milieu se mettait à bonimenter de temps à autre.
Qu'est ce qui est vert, et qui monte et qui descend ?
Une fun house. Qui ressemble pas mal à la maison hantée en fait.

Un message résolument scarabées aujourd'hui, puisque ce toboggan s'appelait Helter Skelter.
Quelle fête foraine serait complète sans LES TASSES ?
Une attraction que j'aurai volontiers essayé, si je n'avais pas dû finir ce qui me restait de nourriture juste avant.
La suite, vous la connaissez. Je suis finalement rentré en France après six mois d'absence. J'ai revu certains d'entre vous, puis je suis retourné à Oxford chercher mes résultats. Le soir même du jour où j'ai cessé d'être étudiant, au noodle bar, un biscuit chinois m'a annoncé ceci - ça ne s'invente pas :
a golden retirement with lots of pleasure awaits you.
Apparemment, je n'aurai donc jamais à travailler.
La semaine prochaine, dernier message sur ce blog. Venez assister à la mue d'un pingouin ! Découvrez un poulet encore meilleur qu'à KFC ! Suivez une dernière fois l'envol du balbuzard !
5 commentaires:
Mes ficelles de caleçon ! Tu fais un pot pour ta retraite ?
J'aime beaucoup la cravate du sympathique vieillard au centre de la photo (la star de la soirée ?). Et, d'après ce que je vois sur la droite, certains ont lié un peu plus que des relations de travail ?
La seule vraie Fun House, c'est celle des Stooges, et elle fait bien plus peur qu'une maison hantée...
Quel cliffhanger de folie ! J'me connecterai donc la semaine prochaine, tiens, entre deux génocides de moustiques.
@ François. Oui, c'était bien lui. Ceci dit, sa retraite risque d'être occupée puisque s'il arrête de diriger le master, il va continuer les field trips et la recherche.
Tu es décidément très observateur : trois couples se sont formés parmi mes collègues.
Non, pas le poster de Motivation "Esprit d'équipe" !
Barney, sors de ce corps...
Et le poulet fait allusion à Poultergeist ou pas du tout ?
Est-ce que parmi les trois couples tu inclus les deux hommes dans une position douteuse tout a gauche ?
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