... et de Nando's, chaîne sud-africaien de restaurants spécialisés dans le poulet, qui fait partie des trois choses qui vont le plus me manquer maintenant que je suis de retour.
Je suis en train de saliver rien qu'à taper cette légende...
La salle en T où a eu lieu la cérémonie : les invités de chaque côté, et les graduants au centre, en face du vice chancelier et des procteurs
La cérémonie en elle-même était relativement kitsch, quand bien même l'Université préfère le qualificatif de "solennelle". Les participants sont appelés par degré, se présentent en rangs de trois devant le vice chancelier assis sur son trône, puis doivent se courber cinq ou six fois pendant qu'on s'adresse à eux en latin de cuisine prononcé à l'anglaise. A un moment il a fallu répondre "Do fidem", soit "J'en donne ma parole" (à quel sujet ?), puis se tourner vers le vice chancelier, qui nous a interpelé une dernière fois en latin, puis nous nous sommes courbé une dernière fois, ce qui a déclenché un tonnerre d'applaudissements. Le tout est particulièrement amusant à regarder de derrière. A noter que le vice chancelier, ne voulant sans doute pas rater un épisode de Coronation Street, accélérait son laius en latin à chaque itération.
Le tout a duré environ une heure. Nous avons poursuivi par une séance photo, particulièrement sympathique du fait qu'au moins la moitié de mes camarades avaient participé à la cérémonie ce jour là.
Je suis maintenant rentré pour de bon, même si je n'exclue pas une visite nostalgique vers la fin du mois, un bon tiers de mes collègues ayant décidé de prolonger un peu par un stage sur place. Dans tous les cas, le blog s'arrête là. Je ne sais pas si vous avez aimé le lire, mais sachez en tout cas que moi j'ai aimé l'écrire. Ca a été un bon prétexte pour me forcer à prendre des photos et à sortir de ma chambre, ne serait-ce que pour avoir quelque chose à écrire. Tenir un blog, ça demande de la discipline, que je n'ai pas toujours eue ; témoins, les mois entiers - en général quand le travail s'intensifiait mais parfois simplement quand j'avais une baisse de moral ou de motivation - où le nuage de lait s'est retrouvé en friche. J'y suis toujours revenu, principalement parce que je savais qu'il y avait des gens qui me lisaient. Pour cela, je vous remercie.
- le relire pour repérer toutes les références culturelles ou sous-culturelles obscures.
- écrire vous même un blog sur votre expérience à l'étranger à venir (suivez mon regard).
- attendre tranquillement la suite éventuelle dans le cas où l'auteur repart pour de nouvelles aventures au loin.
FIN