samedi 24 novembre 2007

I am gweïlo (lost in no translation)

Quelques nouvelles de ma semaine en vrac.

Mercredi, j'ai testé le student diner de mon college. La chose se déroule au même endroit que les dîners chics (dans l'observatoire donc), mais c'est très différent : nous étions juste quinze, tous étudiants, la nourriture était beaucoup moins bonne, et dès la dernière bouchée de dessert avalée, l'individu chargé du service nous a lancé un :"Coffee is served downstairs. Could you please all bugger off so I can go home ?". Pour ceux qui ne parlent pas anglais, et qui sont un peu sensibles, couvrez vous yeux chastes parce que ça se traduit "Allez vous faire foutre que je puisse rentrer chez moi". Un autre style, donc.

Vendredi, l'atelier sur "le rôle des médias dans la prise de conscience des problèmes environnementaux auquel je devais assister a été annulé. Le grand responsable de tout ça est cet homme :
Au service secret de sa majesté.

En effet, notre intervenant a dû décommander parce que le Prince Charles en personne l'a appelé auprès de lui, pour une mission en rapport avec la prochaine Conférence sur le changement climatique, qui se tiendra en Décembre à Bali. Du coup, j'ai eu une journée un peu plus reposante que prévu, qui s'est terminée par un petit tout à Edamame, restaurant japonais d'Oxford, suivi d'une session du club d'étude de la culture visuelle moderne nippone.
Une photo du groupe. Vous me reconnaissez ?

Ce soir (Samedi), j'ai décidé d'aller me cultiver un peu et d'assister à une représentation du club théatre chinois. Lorsque j'ai acheté mon billet, les gens m'ont regardé bizarrement, puis ont fini par m'expliquer que les pièces étaient en chinois... non sous-titré. J'ai quand même décidé de rester pour voir ce que ça donnait. S'en est ensuivie l'heure et demi la plus incompréhensible de ma vie.
L'affiche de l'évènement. Elle contient certainement beaucoup d'informations utiles. Certainement.

La première pièce, intitulée 第五镜室, soit "la chambre du cinquième miroir" était une sorte de délire psychédélique avec un type caché dans un carton qui parle à son ours en peluche tout en étant tourmenté par des fantômes, qu'il menace d'un couteau en carton, finissant par jeter ledit couteau dans le public. Dans le même temps une fille en manteau de fourrure reçoit une fleur par jour de la part d'un inconnu qui donne un bouquet à une autre fille dans un champ. En arrière plan, étaient projetées des images variées, peut-être en rapport avec ce qui se passait sur scène.
Ca c'était l'arrière plan de la scène dans le champ.
Un photomontage compliqué comprenant vingt fois cette photo de Nietzsche était l'arrière plan d'une autre scène. Ce qui entraîne une question : pourquoi ?

La deuxième pièce, intitulée Lonely Duo, semblait décrire une situation plus banale : une histoire de fille au bras cassé, de chèque, et de type qui largue sa fiancée dans un aéroport sous les cris et les injures d'une vamp. Quant à la troisième et dernière pièce, 思凡 (prononcez Si fan), elle commençait par une scène dans un temple bouddhiste, puis se poursuivait en vaudeville avec confusion de chambres et actrices à moustache. A un moment, les acteurs nous ont jeté des tracts, qui se sont révélés être de vieux contrôles de méca, puis le tout s'est achevé en enfer, ou peut-être dans une forêt.

Les autres spectateurs ont eu l'air de bien apprécier en tout cas. Ca m'a convaincu de revenir le trimestre prochain pour une autre pièce qui devrait cette fois être fournie avec la traduction.

mardi 20 novembre 2007

Strange visitors part 2 : the Godfrey Ho edition

Il y a un mois à peu près, j'ai écrit un message sur la visite de mes parents en me concentrant sur le passage à l'Asmolean museum. J'ai conclu par "La suite demain !", puis j'ai laissé mes fidèles (et me dit-on, de plus en plus nombreux chaque semaine) lecteurs en plan pendant un mois à peu près. Heureusement, voilà une occasion de me rattraper. Ce dimanche, j'ai en effet reçu François et Marion, venus de France pour me voir. Et j'ai suivi à peu près le même programme, sans le passage à l'Ashmolean. Mais comme ce coup ci, le temps a été encore plus pourri et que les photos sont très sombres, je vais réaliser ce qu'on appelle un deux en un. Je vais utiliser les photos de la dernière fois pour illustrer le post racontant ce week end ! Et je recommencerai autant de fois que je le veux ! Bwahahahahahaha !

Mes invités sont arrivés Dimanche en début d'après-midi. Nous nous sommes arrêtés pour manger italien chez Gino. Lorsque nous en sommes sortis, il était déjà presque trois heures, nous nous sommes donc rapidement rendus à Christ Church College après un bref passage par chez moi.
Cette épée se trouve à l'entrée de Christ Church Meadows. Au dessus, il est écrit : " My sword I give to him, that shall succeed me in my pilgrimage."
Ces vaches paissent à Christ Church Meadows. Mais par contre, elles ne jouent pas dans le même message que Marion et François.

Il est déjà 16h00, et Christ Church ferme ses portes dans une demi-heure, sans doute parce que les gardes vont prendre le thé. Etant membre de l'Université d'Oxford, j'ai pu faire entrer mes invités à l'oeil ! Ca marche peut-être pour les autres colleges, je vais me renseigner.

"Ta ta, ta ta ta, ta taaaaaaaaaa !" (air connu)
Au fond, la Tom Gate, une des entrées de Christ Church.

Nous avons fait la visite standard : le hall de dîner (là où j'étais lundi dernier), les différentes cours, la cathédrale, et la boutique où on peut acheter des Saint Graal en contreplaqué, des vifs-d'or et le guide des aventures de l'inspecteur Morse. De l'avis de tout le monde, c'est très beau (à part la boutique). Nous nous sommes ensuite un peu promenés en ville : passé cinq heures tout était fermé, hélas, mais les bâtiments vus de l'extérieur restent impressionnants. Nous sommes passés devant l'Ashmolean theatre, dans lequel j'ai été matriculé. A cette occasion, je me suis rendu compte pour la première fois que les grilles sont décorées...
...par de grosses têtes en pierre. Et toutes sur le même modèle : apparemment, l'artiste pensait que le combo grosse barbe, dents apparentes, yeux exhorbités et calvitie était le summum du raffinement.
La coupe de barbe la plus scandaleuse que j'ai jamais vue. Je veux la même !

Nous sommes finalement rentrés à Green College pour souffler un peu. Mes amis, craignant pour ma santé au pays de la sauce à la menthe, m'ont offert un saucisson et une terrine de campagne. Pour les remercier, j'ai passé mes habits de lumière rien que pour eux.

François et moi. Mais pourquoi se frotte-t-il les mains ?
François, qui arrive à porter mon chapeau de façon grunge.
Marion, que j'enserre d'un tentacule distrait.

Le soir, nous sommes allés manger au Eagle and Child, un pub typique fréquenté jadis par J.R.R. Tolkien et C.S. Lewis : l'occasion de manger de la vraie cuisine anglaise, fish & chips battu à la bière et lasagnes (?). Puis, complètement par hasard, nous nous sommes retrouvés à regarder une pièce de théatre postmoderne appelée The birth of the jongleur, interprêtée par quelques uns de mes camarades du college. Finalement, j'ai laissé Marion aux bons soins de Nina, camarade de master et de college qui a gentiment accepté de l'héberger pour la nuit (je ne peux recevoir qu'une personne dans ma chambre). François s'est rapidement écroulé dans une position le faisant ressembler au croisé d'une chenille et de Ramsès II. Et moi, j'ai... travaillé.

Au final, j'ai été ravi de cette petite visite : ca fait toujours plaisir de revoir ses amis. Pour les quelques uns qui comptent passer me voir, voici quelques indications : prenez un sac de couchage, le college fournit un matelas mais pas de draps. Si vous le pouvez, arrivez tôt ou restez deux jours pour qu'on ait le temps de faire un peu plus de choses. Enfin, sachez qu'il y a plein d'endroits funky où je n'ai pas encore mis les pieds, et que je serai heureux de découvrir avec vous.

THE END

vendredi 16 novembre 2007

Why do you eat it ?

Il s'est écoulé pas mal de temps depuis mon dernier message, mais il faut me comprendre : ça fait une semaine que je passe mon temps à manger.

Ainsi, lundi, je me suis rendu à Christ Church, plus connu pour certains amateurs de série Z fantastique sous le nom de Hogwarts. Ayant été invité, je m'étais mis sur mon trente et un.
Devant l'entrée, en mode mafieux sympa. J'ai porté plus de costumes en deux semaines que tout le reste de ma vie. Et j'aime ça !

Cet escalier a joué dans Harry Potter. C'est d'ailleurs l'un des meilleurs acteurs de la série.

Empruntant l'escalier avec tout le respect qui lui était dû, je me suis retrouvé dans la salle de dîner : un décor de rêve.
Les tables étaient immenses...
...au mur, des tableaux (dont un immense de la reine, que je n'ai malheureusement pas pris en photo)...
...et des fenêtres finement sculptées. Un dining hall qui en jette.

Vous imaginez bien qu'avec un décor pareil, la nourriture se devait d'être au diapason. Hé bien, euh... jugez par vous même :
En entrée, une salade carottes-céleri-ananas.

Plat principal : une vague part de lasagne et du pain aillé.Dessert : des bouts de pomme avec du pain autour. Le mot dissonance vous vient-il à l'esprit ?

Un reste d'honnêteté intellectuelle m'oblige à dire que j'étais invité et que bien que la nourriture ait été quelconque, le décor était grandiose et la soirée très sympa. Mais quand même.

Le lendemain, j'ai passé la soirée terré dans ma chambre, à pratiquer l'écriture automatique d' un essay sur les cycles biogéochimiques pour le lendemain. Ce genre de soir, pour gagner du temps, je ne me fais en général pas à manger : heureusement, les lois du marché ont fait s'installer une baraque à kebab juste devant mon college.

Mercredi, j'ai regardé un film appelé Udon avec la Japanese Society of Oxford. Il s'agissait d'une comédie familiale gentillette et plutôt drôle. Ca racontait l'histoire d'un Japonais, comique raté aux Etats-Unis, qui revient dans sa province natale, et transforme les udon (sorte de pâtes de blé baignant dans du bouillon) en le met le plus recherché du pays. Au passage, il finit par se réconcilier avec son père, restaurateur spécialisé dans ce type de pâtes et par réaliser son rêve d'une façon inatendue.
Le héros et l'héroine, ici en pleine dégustation. ils ont quand même des bonnes têtes.
La star du film. Arrivé au générique de fin, à force de voir les personnages en déguster ou en préparer, j'avais l'impression d'en avoir mangé pendant deux heures...

Le film contient quand même quelques bizarreries pour le spectateur occidental moyen. Il est encadré par deux citations, la première d'"Immanuel Kant, philosophe" (après vérification, il ne s'agit pas d'une erreur, c'est comme ça qu'il s'appelle en allemand) nous expliquant que "le rire est meilleur pour la digestion que les sucs gastriques" (sic) ; la seconde de "Johann Wolfgang von Goethe, poète". Par ailleurs, la musique du film me paraissait étrangement familière : j'ai fini par me rendre compte qu'à peu près toute la BO est tiré de Carmen de Bizet ! Enfin, je dois signaler qu'à la dixième minute apparait une chose ressemblant de façon louche à un type en costume d'ours, mais le réalisateur a le bon goût de ne pas trop s'attarder dessus (pas comme dans ce film, que certains d'entre vous connaissent :
http://www.youtube.com/watch?v=yQhBGDOO4-w)

Jeudi, j'ai participé à un dîner formel dans mon college. Il a eu lieu, comme toujours, au premier étage de l'observatoire. La salle était certes plus petite qu'à Christ Church, mais la nourriture nettement meilleure : soupe au minnestrone ; saumon poché ; côte d'agneau, pomme de terres et légumes nouvelle cuisine ; et truc mousseux avec un physallis posé dessus. Dans la foulée, et comme j'avais vu un trop bon film la veille, j'ai rééquilibré en regardant un infâme nanar dont je tairais le nom, mais dont vous pouvez aller lire deux chroniques, faites par des gens beaucoup plus talentueux que moi, à cette adresse :
http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=fuhrerenfolie . Je signalerai juste, pour donner une idée du niveau, que Michel Galabru y joue un arbitre de football suisse allemand du nom de Monsieur Achtung...

Bon, sur ce, je vais peut-être faire un petit régime, moi...

jeudi 8 novembre 2007

And we'll all put Brighton, Brighton on the map !

Previously on this blog : vous ne passez pas sur ce blog toutes les heures dans l'attente fébrile de quelques perles supplémentaires issues de ma plume racée ? C'est mal, mais vous pouvez vous rattraper en lisant les deux posts précédents. Sinon, nous voilà au troisième et dernier chapitre de mes aventures dans les South Down.

Brighton, Samedi. Nous avons abandonné la ville de bon matin pour nous rendre à Lewes, lieu de nos "cours" suivants.
Les vagues taches blanches sont des moutons.
Attention vieux (il paraît qu'ils mordent et pire, qu'ils votent conservateur en masse !)

Sur place, nous avons rencontré un intervenant aussi théatral que le Barde Immortel de Stratford sur Avon qui nous a fait visiter la réserve locale, un projet qui tient en grande partie grâce à la volonté des habitants du coin.
Apparemment, certaines personnes escaladent ces falaises. Petit détail : c'est de la craie, donc pas le matériau le plus solide du monde...

Au détour d'un chemin, nous sommes tombés sur un spectacle étrange : des gens en train d'empiler des vieux meubles pour préparer le 5 novembre. Pour ceux qui n'auraient pas lu V for Vendetta de Alan Moore (vous avez bien tort), un petit rappel historique s'impose. Le 5 novembre 1605, un certain Guy Fawkes tenta de faire exploser le parlement anglais. Il échoua et fut exécuté, mais y gagna sa place dans l'histoire : chaque 5 novembre, l'Angleterre entière tire des feux d'artifice et allume de grands bûchers en son souvenir. Petit détail amusant (et wikipediesque), certains l'ont décrit comme "the only man to ever enter parliament with honourable intentions".
“Remember, remember the fifth of November, The gunpowder, treason and plot,
I know of no reason
Why gunpowder treason
Should ever be forgot.”
Lewes, où nous nous trouvions, est un des lieux où la fête est la plus importante, plusieurs milliers de personnes s'y rendant pour la Bonfire Night. Ce qui fait s'arracher les cheveux de notre intervenant, et pour cause : tout ce petit monde vient tirer les feux d'artifices et faire flamber les vieux meubles au beau milieu de la réserve...
Quand je lui ai filé un penny, il a hoché la tête. J'ai pas réussi à savoir si c'était un automate ou un type dans un costume.

Je ne saurai jamais comment le field trip s'est terminé. En effet, je suis parti avant la fin pour revenir en France et assister à l'anniversaire de ma grand-maman. J'étais néanmoins de retour le 5 au soir, ce qui va me permettre maintenant de montrer pourquoi je ne serai jamais un bon photographe.
Mon appareil a un mode "vitrine" et un mode "feux d'artifices", mais malheureusement, on ne peut pas combiner les deux...
Oui, je sais, j'ai eu l'arbre. Mais au moins, c'est mieux que...
...cette photo. J'ai pas réussi à décider duquel je voulais photographier, donc j'ai essayé d'avoir les deux.
"Fountain"
Le bouquet final (Aaaaaaaaaah ! Mes yeux !)

Je n'ai sans doute plus rien à raconter cette semaine. Lundi prochain, je vais dîner chez Harry Potter, et peut-être (même si je n'aurai sans doute pas le temps, à cause du dîner) assister à un concert de Dir en Grey, groupe japonais de visual kei qui passe à Oxford par hasard.

mardi 6 novembre 2007

You'll find conference rooms and a children's playground : Brighton's a real OK town !

Previously on this blog : allez lire le post précédent.

Brighton, vendredi. Réveil à 7 heures du matin puis petit déjeuner continental, où j'ai été pour la première fois confronté à la jelly, sous sa variété orange.
Le Brighton Pier au matin. Tristounet.

Nous nous sommes ensuite rendu au siège du Brighton joint comittee, pour y écouter une petite conférence sur la gestion des South Downs, région au Sud de l'Angleterre ou nous nous trouvions.
Un poème de Tennyson, qui décrit ce pourquoi nous nous battons.

Voilà où j'ai trouvé mon pseudo.

Une fois la conférence finie, nous sommes allés manger dans la petite ville d'Arundel, fort sympathique en cette période automnale.
Le château d'Arundel

This is Halloween !

L'après-midi, balade dans un coin champêtre, pour parler de l'érosion des sols. Un grand moment du field trip, qui a vu tout le monde complètement craquer lorsqu'on s'est arrêté en plein milieu d'une route pour écouter ce qu'avait à dire notre encadrant. le problème, c'est que la route était très fréquentée... Au final, on s'est mis à applaudir toutes les voitures qui passaient !
Bravo !
Pas une rue quelconque

Ensuite, nous nous sommes rendu sur le champ à l'origine des problèmes locaux d'inondation. A l'époque, la responsabilité du propriétaire avait été trahie par la présence de ses pommes de terre sur les lieux endommagés par l'eau de pluie provenant de son champ.
- Avez-vous une preuve de ce que vous avancez ?
-PRENDS CA !

Nous avons finalement retrouvé le bus, puis sommes retournés à Brighton, où nous avons mangé en petits groupes dans des restaurants de gastronomie locale : thai, indien ou méditerrannéen. Puis nous nous sommes rendus sur le Brighton Pier.
Le Brighton Pier la nuit. Beaucoup plus funky !

Là, on s'est retrouvés dans un bar karaoké, mais on n'y est pas restés très longtemps, et pour cause ; la liste pour ceux qui voulaient chanter étaient déjà pleine. Je n'ai donc pas pu gratifier mes camarades de ma mythique interprétation de Bohemian Rhapsody...

Certains d'entre nous ont fini la soirée dans un endroit qui est aux débits de boisson ce que les jeans troués aux ciseaux pour faire grunge sont à la mode : le Ali-cats.

Ah, à chaque nouveau bar, un nouveau jeu de mots...
Au mur, des tags douteux proches du koan zen.
Vous préférez être assis sur une poubelle ou sur un bidon d'essence ?

A demain (ou après demain peut-être) pour le bouquet final. Littéralement.

lundi 5 novembre 2007

Brighton, Brighton, you've got no pretention...

... you're where the heart is, you're okay ! (merci à Betsy pour sa participation à cette photo)

La situation était devenue intolérable : ça faisait en effet trois jours que mes camarades du MSc in ECM (Master of Science in Environmental Change and Management, mais je voulais éviter de l'écrite parce que c'est long) et moi-même n'étions pas partis nous promener dans la nature sous un vague prétexte éducatif. Heureusement, nos encadrants avaient tout prévu : c'est ainsi que j'ai dû me lever aux aurores Jeudi dernier pour aller passer trois jours à Brighton, station balnéaire située au Sud du pays.

Une fois arrivés bas, on s'installe sur une sympathique colline pour écouter un premier exposé d'une heure sur un habitat naturel local. Derrière nous, la mer et un groupe de falaises appelées les Seven Sisters.
Les sept soeurs. Vous préférez laquelle ?

Après un rapide repas dans un hôtel bar situé juste à côté, et probablement voué à une disparition prochaine vu que le Sud de l'Angleterre est actuellement en train de s'enfoncer (England sinks !, Tiens, ça ferait un bon titre de film...) nous nous sommes rendus de l'autre côté pour voir l'estuaire de Cuckmere, qui devrait prochainement être partiellement abandonné par les êtres humains pour devenir un marais. A moins que l'infâme capitaliste qui y possède une villa, ne décide d'y installer un terrain d'atterrissage pour son hélico...
Malheureusement, la photo ne retranscrit pas toute la beauté des couleurs que j'ai pu voir.

Comme on commençait à fatiguer un peu de marcher, nous sommes allés à nos hôtels. Idéalement situés, puisque très proches de la mer et surtout de cette publicité qui met en scène un des plus grands personnages de fiction de tous les temps.
"Bonjour, je suis monsieur Chatouille. Vous m'avez peut être déjà vu dans des productions telles que Monsieur Grand, ou Monsieur Lent..."

Une petite heure de détente et de Simpsons plus tard, nous nous retrouvons tous pour aller manger dans un restaurant italien. L'occasion de parler baguettes de pain et géopolitique gréco-turque : c'est vraiment génial d'échanger avec des gens du monde entier.

En sortant du restaurant on tombe sur une réplique locale du Taj Mahal :
Le roi George IV l'a fait construire pour sa maîtresse.

A ce moment là, la majorité des gens sont allés danser dans un bar appelé le Ja Vu (y a sûrement un jeu de mots là dedans, mais je ne trouve pas. Pourtant, ça me rappelle quelque chose...). Moi, j'ai préféré me balader en ville avec deux camarades, et j'ai bien fait : on est arrivés dans un endroit avec des boutiques toutes mieux décorées les unes que les autres.
Salut, Jimmy.

Le Timeslip, magasin de vidéo presque parfait, qui contient des dvd allant du film d'exploitation le plus scandaleux au grand classique. Il n'a qu'un seul défaut, c'est d'être fermé à 23h15. C'est pas comme ça qu'ils vont attirer la clientèle.

Ca je pense que c'était un coiffeur.

Apparemment tous les bons noms de groupe de rock sont déjà pris...

Nous sommes finalement retournés à l'hôtel, parce que bon, c'est pas tout ça, mais fallait se lever le lendemain.

Demain, la suite !