Il s'est écoulé pas mal de temps depuis mon dernier message, mais il faut me comprendre : ça fait une semaine que je passe mon temps à manger.
Ainsi, lundi, je me suis rendu à Christ Church, plus connu pour certains amateurs de série Z fantastique sous le nom de Hogwarts. Ayant été invité, je m'étais mis sur mon trente et un.
Empruntant l'escalier avec tout le respect qui lui était dû, je me suis retrouvé dans la salle de dîner : un décor de rêve.
Les tables étaient immenses...
...au mur, des tableaux (dont un immense de la reine, que je n'ai malheureusement pas pris en photo)...
...et des fenêtres finement sculptées. Un dining hall qui en jette.
Le héros et l'héroine, ici en pleine dégustation. ils ont quand même des bonnes têtes.
La star du film. Arrivé au générique de fin, à force de voir les personnages en déguster ou en préparer, j'avais l'impression d'en avoir mangé pendant deux heures...
Vous imaginez bien qu'avec un décor pareil, la nourriture se devait d'être au diapason. Hé bien, euh... jugez par vous même :
Un reste d'honnêteté intellectuelle m'oblige à dire que j'étais invité et que bien que la nourriture ait été quelconque, le décor était grandiose et la soirée très sympa. Mais quand même.
Le lendemain, j'ai passé la soirée terré dans ma chambre, à pratiquer l'écriture automatique d' un essay sur les cycles biogéochimiques pour le lendemain. Ce genre de soir, pour gagner du temps, je ne me fais en général pas à manger : heureusement, les lois du marché ont fait s'installer une baraque à kebab juste devant mon college.
Mercredi, j'ai regardé un film appelé Udon avec la Japanese Society of Oxford. Il s'agissait d'une comédie familiale gentillette et plutôt drôle. Ca racontait l'histoire d'un Japonais, comique raté aux Etats-Unis, qui revient dans sa province natale, et transforme les udon (sorte de pâtes de blé baignant dans du bouillon) en le met le plus recherché du pays. Au passage, il finit par se réconcilier avec son père, restaurateur spécialisé dans ce type de pâtes et par réaliser son rêve d'une façon inatendue.
Le lendemain, j'ai passé la soirée terré dans ma chambre, à pratiquer l'écriture automatique d' un essay sur les cycles biogéochimiques pour le lendemain. Ce genre de soir, pour gagner du temps, je ne me fais en général pas à manger : heureusement, les lois du marché ont fait s'installer une baraque à kebab juste devant mon college.
Mercredi, j'ai regardé un film appelé Udon avec la Japanese Society of Oxford. Il s'agissait d'une comédie familiale gentillette et plutôt drôle. Ca racontait l'histoire d'un Japonais, comique raté aux Etats-Unis, qui revient dans sa province natale, et transforme les udon (sorte de pâtes de blé baignant dans du bouillon) en le met le plus recherché du pays. Au passage, il finit par se réconcilier avec son père, restaurateur spécialisé dans ce type de pâtes et par réaliser son rêve d'une façon inatendue.


Le film contient quand même quelques bizarreries pour le spectateur occidental moyen. Il est encadré par deux citations, la première d'"Immanuel Kant, philosophe" (après vérification, il ne s'agit pas d'une erreur, c'est comme ça qu'il s'appelle en allemand) nous expliquant que "le rire est meilleur pour la digestion que les sucs gastriques" (sic) ; la seconde de "Johann Wolfgang von Goethe, poète". Par ailleurs, la musique du film me paraissait étrangement familière : j'ai fini par me rendre compte qu'à peu près toute la BO est tiré de Carmen de Bizet ! Enfin, je dois signaler qu'à la dixième minute apparait une chose ressemblant de façon louche à un type en costume d'ours, mais le réalisateur a le bon goût de ne pas trop s'attarder dessus (pas comme dans ce film, que certains d'entre vous connaissent :
http://www.youtube.com/watch?v=yQhBGDOO4-w)
http://www.youtube.com/watch?v=yQhBGDOO4-w)
Jeudi, j'ai participé à un dîner formel dans mon college. Il a eu lieu, comme toujours, au premier étage de l'observatoire. La salle était certes plus petite qu'à Christ Church, mais la nourriture nettement meilleure : soupe au minnestrone ; saumon poché ; côte d'agneau, pomme de terres et légumes nouvelle cuisine ; et truc mousseux avec un physallis posé dessus. Dans la foulée, et comme j'avais vu un trop bon film la veille, j'ai rééquilibré en regardant un infâme nanar dont je tairais le nom, mais dont vous pouvez aller lire deux chroniques, faites par des gens beaucoup plus talentueux que moi, à cette adresse :
http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=fuhrerenfolie . Je signalerai juste, pour donner une idée du niveau, que Michel Galabru y joue un arbitre de football suisse allemand du nom de Monsieur Achtung...
Bon, sur ce, je vais peut-être faire un petit régime, moi...
http://www.nanarland.com/Chroniques/Main.php?id_film=fuhrerenfolie . Je signalerai juste, pour donner une idée du niveau, que Michel Galabru y joue un arbitre de football suisse allemand du nom de Monsieur Achtung...
Bon, sur ce, je vais peut-être faire un petit régime, moi...
4 commentaires:
Envisages-tu de devenir chroniqueur sur nanarland ? Ce serait une consécration. Tu as vraiment l'étoffe des zéros !
Quand je pense que deux fois, je l'ai vu, "Hercule à New York", deux fois... je réalise à quel point je suis taré en réentendant ce merveilleux solo de sirtaki de mon ami John Balamos (puisse-t'il pourrir en enfer).
Pour les costumes, je trouve que tu es bien sur la photo, premièrement, et que moi je n'ai pas porté de costumes en continu pendant deux semaines et que je continue à leur préférer un bon jean défoncé et un T-shirt informe/une chemise. Na.
Le bonjour à François et Marion, et tu me diras ce que t'as pensé du "Führer..." maintenant que tu l'as regardé. Et Kamakura, c'était toujours aussi bien.
"Bon, et bien je vais manger une pomme."
Sur une echelle de 0 a 10, des japonais qui mangent des nouilles instantanees en regardant des videos de Super Mario sur Youtube au labo au lieu de bosser, c'est cliche comment ?
Je te donne la réponse "Spinal Tap" : 11.
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