lundi 14 avril 2008

You had it coming

Désormais, je n'aurai plus à plus confesser de façon humiliante que je ne suis pas allé à Londres depuis mon arrivée en Angleterre : Jeudi dernier, je m'y suis rendu avec deux amies assister à une représentation du Seigneur des anneaux, la comédie musicale.

Avec Joy, devant le lieu de la représentation

D'après mes sources, il s'agit de la production la plus chère de ce type jamais montée à Londres, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça se voyait sur scène : les effets spéciaux étaient plutôt impressionnants, avec notamment une grande utilisation de machines. Le tout durait trois heures, avec un entracte normal et un autre au cours duquel des types déguisés en orcs se sont mis à parcourir la salle (dans un esprit studio Gallande bien sympathique). L'avantage du musical, c'est que l'histoire a été condensée, ce qui m'a permis d'éviter les longueurs qui m'ont fait arrêté le livre à la page 100, il y a longtemps. Par contre, les chansons n'avaient rien de bien remarquables - on m'a dit un jour que c'était l'une des caractéristiques de la comédie musicale à l'anglo-saxonne.

La représentation avait lieu dans le West End londonien, du côté de Covent Garden dans un coin qui semble plus particulièrement dédié à ce genre de divertissement, à tel point que les plaques de rue indiquent que l'on se trouve à Theatreland.

Covent Garden, Su-Yin, moi et une boîte de Pocky.

Off to Theatreland...

Les Misérables, à l'affiche depuis bientôt 22 ans dans le West end.

Une version humoristique et musicale d'un thriller d'Hitchcock !

Le West End est un endroit assez animé. On y trouve de nombreux bars, comme celui-ci, dont je regrette juste...

... qu'il ne se trouve pas à côté de ce café.

Le prince Charles, cinéma à l'enseigne particulièrement déjantée...
... et qui chasse le chaland de manière assez originale. C'est bien le genre d'endroit où on s'imaginerait voir le Rocky Horror Picture Show ou des films finlandais obscurs, mais hélas, la programmation semble des plus banales. EDIT : après vérification, si, ils passent le Rocky de temps à autre.

Mes deux amies ayant désiré se faire couper les cheveux, j'ai également été livré à moi-même pendant environ une heure du côté de Chinatown. Il s'agit d'un quartier incroyablement compact : il ne fait guère plus de 5 rues et 2-3 pâtés de maison.

La liste des dix meilleurs coiffeurs de Chinatown. Sur quels critères sont-ils jugés, mystère...

Devant une entrée, prenant ma célèbre pose dite du yakuza.

Deux chien-dragons, gardant une plaque posée là par diverses autorités, incluant un membre de la famille royale.

En résumé, un premier contact bien agréable, quoiqu'un peu tardif dans l'année, avec ma capitale provisoire. Je retournerai probablement y faire un tour prochainement, pour décompresser pendant les révisions qui s'annoncent...

4 commentaires:

Francois a dit…

J'en conclus donc que chaque pays possède son propre Robert Hossein ???

Et pour en revenir aux chansons des comédies musicales anglaises qui n'ont rien de remarquables, il me semble que c'est pareil en France, non ? Mouah ah ah !

Jibi a dit…

Kufufufufu. Pas faux, François, pas faux. Cependant, on peut reconnaitre à des chansons telles que "Belle" ou "Le temps des cathédrales" qu'elles restent dans la tête. Ce sont des tubes/scies musicales efficaces. Ce n'est pas le cas ici, le but n'étant semble-t-il pas de devenir disque de platine un an avant le début du spectacle.

Harl a dit…

Boh, en même temps, j'espère pouvoir bientôt vous parler des comédies musicales sauce teriyaki. Musicalement je sais pas, mais le matraquage visuel est bien là... les pubs pour Wicked, West Side Story et The Lion King passent toutes les 3 min dans le métro depuis au moins septembre.

Et quand je dis 3 min j'exagère pas, je les vois bien 10 fois entre Hiyoshi et Shibuya, ce qui fait 30 min de train...

Francois a dit…

Toi, t'as fait Centrale !